Sadness n'est jamais vraiment accueillant, en tout cas pas au premier abord, surtout quand on pose les yeux sur la pochette de To have ever had, simple ligne électrique frappée par un petit éclair sur un décor jaune/orangé abstrait. Il suffira pourtant d'écouter la piste éponyme pour s'apercevoir que toute l'ambiance est posée, celle d'une tristesse majestueuse qui est en-dehors du langage. "I bloom a bridge" est encore plus mélancolique et fait bourgeonner des ponts musicaux. Une merveille ! Jordan Vauvert
Sur Greyness of a Young Despondency, on sent encore que Damián Antón Ojeda est sur un début de carrière par le côté résolument franc de son black metal dépressif. Ce n'est pas tant la subtilité (et encore que : quand on écoute "Untitled III", il y a de quoi nuancer le propos...) qui est importante que l'authenticité de ce désespoir qui nous est craché à la gueule, encore plus sur "...And Hurting Colors" dont le but est de nous détruire émotionnellement. Un album aussi puissant que douloureux. Jordan Vauvert